Lancement de la consultation de maitrise d’œuvre relative à la mise en œuvre du réaménagement durable des plages océanes et lacustres de Hossegor
La commune de Soorts-Hossegor, 3819 habitants, est située au sud de la côte landaise au sein de la communauté de communes Maremne Adour Côte Sud. Elle est constituée de deux pôles, le bourg de Soorts et la station balnéaire d'Hossegor. La commune compte 8 plages surveillées :
- 4 plages sur le lac : Plage du Parc, Plage Blanche, Plage des Chênes lièges et Plage du Rey
- 2 plages surveillées au niveau de la zone urbanisée : Plage Sud et Plage centrale qui fonctionnent avec le même poste de secours situé au sud de la Place des Landais
- 2 plages surveillées sur la côte sauvage dans le périmètre du conservatoire du littoral : Plage de la Gravière et Plage Naturiste (également appelée Plage Nord)
L’étude préalable réalisée en 2021/2022 a porté sur la totalité de ces secteurs et a permis d’établir des préconisations opérationnelles sur les secteurs pour lesquels des interventions ont été jugées comme prioritaires : les plages du lac et de la côte sauvage.
Les principaux enjeux identifiés sur l’ensemble des secteurs de plage sont les suivants :
- Organiser l’accueil du public en adaptant les capacités de sécurité et d’accueil face à l’hyperfréquentation de certains des secteurs
- Gérer et réguler les activités pour assurer un partage des espaces publics de plage dans le respect de l’environnement
- Améliorer la gestion des flux en repensant la gestion du stationnement et l’accès au littoral en voiture pour favoriser les modes alternatifs à long terme
- Restructurer la desserte en transport en commun
- Améliorer l’accessibilité à vélo
- Assurer les continuités piétonnes entre sites d’intérêts et affirmer la vocation piétonne des centralités
Plus spécifiquement autour du lac, il s’agit d’un site inscrit constituant une entité paysagère majeure en permanente évolution selon les aléas naturels (ensablement, inondations, formation d’herbiers...). Cependant, les aménagements et équipements vétustes nuisent à la qualité paysagère du site et ne permettent plus de répondre aux besoins en matière de surveillance, d’accueil du public et de gestion des flux face à une augmentation et une évolution de la fréquentation selon les secteurs.
Dans ces conditions, l’enjeu est de permettre la réversibilité des aménagements et de retrouver une identité cohérente pour faire du lac une « vitrine de l’élégance océane ».
Sur la Côte Sauvage, ce secteur naturel propriété du Conservatoire du littoral, l’enjeu est de gérer une fréquentation croissante qui pose de réelles problématiques en matière de sécurité et d’accueil du public et qui est à concilier avec un enjeu fort de préservation des espaces naturels et de gestion environnementale.
L’enjeu est donc d’assurer en priorité la sécurité et de limiter les impacts des aménagements et activités sur le milieu. Ainsi, si le maintien des équipements est remis en cause face aux problématiques d’érosion, les concessions de plage n’ont pas vocation à être maintenues, contrairement aux équipements publics permettant d’assurer l’accueil et la sécurité du public.
Par le lancement de cette maitrise d’œuvre, la commune et le conservatoire du littoral souhaitent engager le réaménagement des plages océanes de la Côte Sauvage et du lac.
Le programme sera à réaliser en 2 phases et est estimé à 1 100 000 € HT.
- Phase 1 : le réaménagement et la mise en réseau des plages du lac
- Phase 2 : le réaménagement des plages de la Gravière et des Culs Nuls sur la côte sauvage
La commune recherche donc un bureau d’étude ou un groupement réunissant des compétences dans les domaines du paysage, de l’architecture (pour les postes de secours notamment), de l’urbanisme (opérationnel et règlementaire), des VRD (avec une connaissance des modes de gestion alternatives des eaux pluviales et une connaissance des revêtements innovants), des mobilités, du génie écologique, de l’environnement, de la gestion des risques littoraux, et de la scénographie (avec des capacités d’animation de temps de concertation.
La consultation est en ligne jusqu’au 1er septembre.