Caractérisation de l'évolution des usages de loisirs et de leurs impacts sur le littoral

Espaces naturels, agricoles et forestiers
Aménagement durable des stations
Aménagement durable des plages
Espaces naturels fréquentés

Le projet Littoral 2030 inscrit la volonté des membres du GIP d'identifier et de caractériser l'évolution des usages de loisirs les plus emblématiques du littoral et leurs impacts en matière d'aménagement, dans un objectif d'amélioration du partage de l'espace et de la cohabitation entre les usagers.

Pratique du fatbike sur la plage

En 2023, l'équipe du GIP Littoral a initié un travail sur l'identification des usages de loisirs et sportifs de pleine nature et de leurs impacts sur les milieux. L'une des premières missions consistait à prendre connaissance des acteurs d'ores-et-déjà mobilisés sur cette thématique, avant de pouvoir proposer le renforcement de leur mise en réseau. Il s'agit notamment des services tourisme, sports et nature du Conseil Régional et des Conseils Départementaux, des gestionnaires de sites naturels (Conservatoire d'espaces naturels, Conservatoire du Littoral, Office national des forêts, Parcs naturels...), des acteurs de la promotion touristique (dont les offices de tourisme), des représentants des activités sportives et de loisirs (écoles, loueurs, organisateurs d'évènements), etc.

Les acteurs consultés partagent le constat d'une augmentation de la fréquentation et de la dispersion du public au sein des espaces de nature. Cette dispersion se fait à la fois dans l'espace (sur de nouveaux territoires) et dans le temps (sur des périodes plus larges qu'auparavant, incluant les ailes de saison). Une modification des façons de pratiquer les espaces de nature est également constatée, avec une pratique qui devient de plus en plus autonome. Cela est rendu possible par le développement technologique des dernières années, notamment à travers les objets connectés (GPS, montres, smartphones...), le partage de données en ligne (réseaux sociaux, applications communautaires) ainsi que les équipements sportifs (engins à assistance électrique, location autonome de matériel plus léger et résistant, etc.).

L'étude menée par le GIP Littoral a permis d'identifier plusieurs types d'incidences de ces nouvelles pratiques connectées sur les territoires. Il s'agit notamment d'incidences sur l'économie et le tourisme à travers la promotion qui peut être faite pour un site, d'incidences sur l'environnement et les milieux naturels (piétinement de la flore, dérangement de la faune, risques naturels, modification des paysages...), ou encore des conflits d'usages qui pourraient être exacerbés par l'augmentation de la fréquentation et les nouveaux comportements des usagers.

Plusieurs mesures peuvent être mises en oeuvre pour encadrer ces phénomènes. Il s'agit notamment de la production d'études pour mieux évaluer les incidences des pratiques, de communication et sensibilisation auprès du public et des acteurs locaux, d'accompagnement et d'encadrement des pratiques, ou encore de règlementation et d'interdiction lorsque cela s'avère nécessaire.

En 2024, le GIP Littoral souhaite poursuivre la réflexion sur le sujet en mobilisant des outils de visualisation des données GPS des pratiquants d'activités de pleine nature. Pour cela, un partenariat a été signé avec le Ministère des Sports à travers son Pôle Ressources National des Sports de Nature (PRNSN). Une convention permet ainsi au GIP Littoral de mobiliser l'outil OutdoorVision, un outil numérique qui permet d'observer sur la période choisie les flux de fréquentation selon la pratique concernée (marche à pied, course, vélo).

Flux de fréquentation sur l'Île d'Aix, via OutdoorVision

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter la Note technique sur les Pratiques connectées et/ou contacter le Chargé de mission environnement : thomas.guilloud@giplittoral.fr

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