Valorisation des actions de génie écologique sur les plages et les espaces dunaires

Gestion des risques
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Dans le cadre de l'axe 4 du projet « Littoral 2030 : réussir la transition du littoral de Nouvelle-Aquitaine », le GIP Littoral et l'ONF se sont associés pour produire une note technique afin de mettre en commun leur expérience et leur savoir-faire pour diffuser des informations pratiques relatives aux actions de génie écologique en faveur de la gestion des dunes littorales et des plages de Nouvelle-Aquitaine.

Plantation oyats

La Région Nouvelle-Aquitaine présente l'un des plus longs et des plus grands systèmes dunaires d'Europe. Aussi les dunes constituent un sujet d'intérêt majeur pour la gestion de la bande côtière sur le territoire, en jouant un rôle important dans la protection des biens et des personnes contre les risques littoraux, dont l’érosion côtière et la submersion marine.

Étant des éléments structurellement mobiles, les dunes sont très sensibles à la disponibilité des sédiments ainsi qu'à l'activité humaine. En fonction de chaque situation rencontrée, des stratégies intégrées de gestion des espaces dunaires et des plages se sont développées à différents horizons temporels, en fonction du type de dune, des connaissances techniques acquises, des attentes et objectifs des gestionnaires vis-à-vis des enjeux concernés, et des moyens financiers alloués pour y répondre.

A travers la note technique « Valorisation des actions de génie écologique sur les plages et les espaces dunaires », le GIP Littoral et l’ONF ont souhaité mettre en lumière les différents choix possibles en matière de stratégies pouvant aller d’une gestion souple (libre évolution, contrôle souple) à une gestion plus interventionniste (stabilisation renforcée, remobilisation contrôlée, reprofilage/remodelage transversal du cordon dunaire).

La note permet également d’identifier à la fois les travaux dits d’entretien réguliers basés sur le génie écologique (couvertures de végétaux, brises vents, plantations, écrêtage ponctuel etc.) pouvant être mobilisés par les acteurs afin de mettre en œuvre certaines stratégies d’intervention dans les zones où les enjeux humains sont limités ainsi que les travaux dits exceptionnels sur des emprises plus importantes, pouvant allier des remodelages mécanisés de la dune ou encore des rechargements en sable.

Enfin la note rappelle que selon la complexité des situations rencontrées, le fonctionnement des secteurs et des enjeux en présence, la stratégie d’intervention peut parfois être associée et articulée dans le temps avec d’autres modes de gestion, tels que la lutte active (dure ou souple) ou l’organisation du repli stratégique sur certains secteurs. Les propriétaires ou gestionnaires doivent donc s’engager dans une réflexion élargie pour envisager le devenir de leurs cordons dunaires.

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